Ah, piloter un bateau, naviguer sur les cours d'eau, en mer… Quel rêve devenu réalité !
L’arrêté du 23 novembre 1965 relatif au permis de conduire les bateaux de plaisance à moteur naviguant en mer et sur les eaux intérieures.
Toute personne conduisant un bateau de plaisance à moteur de plus de 6 CV doit détenir un permis de conduire.
C’est ainsi qu’en 1990, je décide de passer le permis de conduire les bateaux ou engins de plaisance à moteur. Résidant à Berlin, je me suis formée avec les moniteurs gendarmes sur le Lac de Tegel.
Le plus difficile ? Deux points totalement différents : le premier, récupérer un homme tombé à la mer et le second, aponter… Le code nautique est comme le code de la route, il suffit d’apprendre !
La formation est centrée sur la règlementation fluviale, la signalisation et la gestion du trafic sur canaux et rivières.
Le format des épreuves est identique à celui du permis de conduire les voitures :
– une épreuve théorique, le code nautique,
– une épreuve pratique sous la direction d’un instructeur agréé.
Je passe toutes les épreuves le 3 novembre 1990, à Berlin, et j’obtiens mon permis le 31 décembre 1990.
Et puis je me dis que je naviguerais bien en mer. Mais là, c’est un peu plus difficile. Tout d’abord la théorie :
– règles de route et de sécurité,
– balisage côtier,
– signaux météo,
– règles de priorité,
– feux et marques des navires,
– conduite à tenir en cas de danger,
– les signaux sonores.
Quant à la pratique, après quelques heures de conduite, l’examen est validé par un formateur agréé. Les épreuves sont légèrement identique à celles du permis précédent :
– prise en main du bateau,
– manœuvres de base : appareillage, accostage, virer de bord, tenir le cap…
– sécurité à bord,
– récupération d’un homme à la mer,
– lecture d’une carte marine.
J’ai obtenu ce permis le 9 avril 1994 et il m’a été décerné par les Affaires Maritimes de Saint-Malo. Il me permet de conduire en mer des navires de plaisance d’une jauge non limitée en tonneaux, d’une puissance motrice inférieure ou égale à 37 kilowatts, à moins de 5 milles d’un abri et… de jour.
Mon but suivant était de présenter le permis hauturier mais que pour une raison bien précise : je voulais apprendre à utiliser un sextant… Cela ne s’est pas fait !
Ce que je retiens, ce sont les informations données dans le prochain podcast de l'UPro-G présenté par S. Couturier : les informations de ce genre, permis de conduire, permettent d'étoffer nos recherches généalogiques sur nos ancêtres. Peut-être cela intéressera-t-il un de mes descendants un jour ?...
Sources
– documents personnels