Autre article rédigé en 2016… Qu’ajouter de plus en 2022 ?
Simplement que j’exerce toujours, que je me forme toujours… Quelles formations ? J’ai suivi plusieurs formations cette année certaines liées directement à la généalogie, d’autres transversales :
– un mooc sur les fondamentaux de l’état civil,
– un mooc sur les fondamentaux de la législation funéraire,
– une formation privée sur la programmation Python,
– un mooc sur la transformation de l’enseignement et la formation,
– une formation de webmaster – encore en cours.
Pour devenir généalogiste professionnel, faut-il une formation ? Oui… Mais laquelle ?…
Moult formations vous sont proposées : l’Institut Français de Formation à la Généalogie (IFFG) depuis 1996, formation à distance, le Centre de Formation à la Généalogie (CLG Formation) depuis …, formation en bureau et à distance, depuis peu, 2015-2016, le Diplôme Universitaire de la Faculté du Mans, enseignement à distance, licence professionnelle activités juridiques spécialité « généalogie successorale » de la Faculté de Corse ou de celle de Nîmes (être en possession d’un L2 en droit, d’un BTS notarial ou un DUT en carrière juridique)…
En fait, rien de bien précis ! Si vous désirez devenir généalogiste successoral, il est important d’avoir fait des études juridiques ou notariales. Cela signifie donc, quelques années d’études !…
Par contre, pour devenir généalogiste familial, la formation se porte essentiellement sur la connaissance de toutes les archives – celles qui sont à notre dispositions : tant de la série A à celle de Z dans les dépôts d’archives départementaux, que de la connaissance de TOUS les dépôts d’archives existants – que sur la façon de les exploiter. Enfin, il est évident qu’il faut savoir « rendre » le travail des recherches et des découvertes au « client ».
Mais, une fois ces connaissances acquises, il faut aussi se pencher sur pourquoi, comment et où, l’ouverture d’une étude de généalogie…
Le pourquoi
Le pourquoi est important car il va engendrer le choix de votre statut. Le généalogiste successoral a deux possibilités : ouvrir une étude ou être salarié d’une autre. Au vu du nombre d’études successorales, la première solution pour se lancer serait d’être salarié, mais…, y a-t-il des postes à pourvoir ?… Le généalogiste familial, lui, n’a pas le choix : il DOIT ouvrir une étude ! Donc le pourquoi ? Est-ce que je désire un salaire de suite ? Autant exercer une autre profession ! Il me faut donc avoir un travail nourricier pendant que je me fais connaître en tant que généalogiste ! Ou bien, je suis plus âgé, et là, mes rentrées d’argent personnelles me permettent de me lancer…
Le où
Bien évidemment, son choix se porte sur la ville ou région dans laquelle il réside. En effet, il faut éviter d’avoir des frais, donc, le généalogiste familial s’installe à son domicile, ou, parfois, proche de son domicile. L’idéal est d’exercer depuis son domicile car les frais sont moindres mais il existe des « pépinières d’entreprise » qui permettent de se lancer en étant soutenu. La dernière solution de faire le choix d’un bureau à l’extérieur engendre des frais supplémentaires qu’il ne faut pas négliger…
Le comment
Quel statut ? Là encore, il faut faire une étude financière car les possibilités sont multiples. Deux sont à retenir : autoentrepreneur ou déclaration contrôlée…
Après avoir réalisé cette étude, il faut effectuer un cahier des charges afin d’établir les tarifs que nous allons proposer. Là, c’est le casse-tête ! En effet, il faut tout prendre en compte, absolument tout : des déplacements, au temps effectuer pour la rechercher et la réalisation du rendu du travail, que le papier utilisé, l’encre pour écrire, le cahier pour prendre les notes, les enveloppes pour l’envoi du travail, l’électricité, le téléphone, etc.
Voilà, vous êtes prêt mais ??? Est-ce que quelqu’un vous attend, là, pour vous demander une recherche ? Bien sûr que non ! Il faut donc penser à vous faire connaître : site, blog, publicité dans les magazines, dans les dépôts d’archives… Encore du pain sur la planche !…
Mon parcours
C’est un second changement de cap… Après vingt ans de fonctionnariat, sept ans d’assistante médicale en médecine du travail, j’ai voulu me reconvertir dans quelque chose qui me passionnerait ! Alors, hop, j’ai foncé, j’ai pris le taureau par les cornes !
J’ai contacté le centre de formation de Blois, CLG Formation – www.formation-genealogie.com – et quelques deux années plus tard, je me suis lancée. Oh, les clients ne se bousculent pas, mais suffisamment pour que je persiste dans le domaine !
Généalogiste professionnel ! Quel beau métier ! Souvent, il allie la passion, le plaisir et… le travail ! Alors, quoi de mieux ?…
Si c’était à refaire ??? Je me lancerai à nouveau, car, le seul regret que j’ai est de m’être décidée un peu tardivement…
Mon site ? www.antequam-genealogie.fr